De combien de boîtes mangez-vous?

S’élancer, tranquillement, marcher quotidiennement dans ces allées, n’avoir qu’à tendre le bras. Un geste simple que l’on répète depuis notre naissance, l’avènement, la concrétisation de notre mode de vie, la facilité d’avoir ce que l’on veut. Oublier le processus, celui qui amène du jardin à l’assiette la nourriture qui nous fait vivre. Fraîcheur et savoir-faire sont meilleurs oubliés.

La visite de ces lieux que l’on appelle supermarché est une visite inattendue pour celui qui vit de son jardin. Entre les couleurs, les bruits et les odeurs que ces lieux renferment ; nous sommes loin d’imaginer le pétrole que nous regardons. Tous ces emballages, ces kilomètres de transports, ces heures de transformations d’une matière première pour finir dans des boites. Des produits que l’on nomme de consommation alimentaire qui ont la capacité de rester des semaines ou des mois sur des rayons tout en ne perdant pas leur fraîcheur. Magie de la chimie, fable moderne.

L’incongruité des lieux est telle qu’ils chauffent l’intérieur tout en ayant des frigos ouvert, il faut parfois se vêtir d’un manteau en changeant de rayon. Le marketing est tout puissant, à qui sera le produit que nous verrons en premier, qui permettra de changer notre vie si nous le consommons. Acte banal, acte du quotidien, la consommation en supermarché est une activité familiale et individuelle. Temps de sortie pour ces vieux que l’on oublie, espace de jeu pour les plus jeunes, moment sur leur devise électronique pour l’entre deux.

Faire attention à son corps et consommer des produits estampés d’un label qui certifie qu’il est meilleur que d’autres. Acheter de la nourriture en boîte est devenu un acte normal. Il n’est pas anodin de sortir de ce genre de lieux avec des sacs remplis de boites qui contiennent des sacs de consommation individuel d’un produit qui a fait le tour de la terre avant que l’on ait jeté son dévolu dessus.

Le trésor se trouvent le plus souvent à l’arrière, là où finissent les produits qui n’ont pas trouvé de maîtres. Enfermés dans des conteneurs, des tonnes de nourriture finissent dedans pendant qu’au coin de la rue certains crèvent de faim.

Il est temps d’en finir avec ces lieux où l’on va chercher de quoi se remplir l’estomac. Réapprendre à savoir-faire ce que l’on mange et prendre le temps de savoir ce que l’on mange. Cela prend plus de temps, mais au final on en gagne à ne pas aller dans ces vendeurs de boites alimentaire. Moins travailler pour de l’argent, plus travailler pour soi-même, on peut même discuter en cuisinant.

Alterhito’s launch

decroissance, degrowth

There are sometimes ideas, when we hold them, we don’t want to let them go and even if we don’t do much, we drag them along our way. The word AlterHito is already over 10 years old, a name I had found for a project with friends. It was finally not done and I kept the name in mind.

ALTER HITO; two words of different origins put together to make a neologism that designates an objective. Alter; in order to evoke the other, but also the idea of ​​alternative, another way is possible. While Hito is a Japanese word that means a person or people. The idea is to evoke the possibility of another person, another way that can be followed collectively.

Now on the road, a project already underway, I decided to relaunch this idea to deal with things that I could not do with Horizon Transition to stay focused on its subject. AlterHito will also serve as a personal business card to show what I can do and offer my services wherever I go.

Perhaps also a gateway to a more literary and artistic expression. The logo expresses the idea sought by the name; the central circle and the question mark are one of my tattoos to express doubt, to not sit on certainties that prevent reflection. To keep the philosophical astonishment, to ask questions, to make that the answers do not prevent to think. Then the sinogram meaning Hito in the middle, with leaves growing on it.

Three themes will be more present; travel, computing and degrowth.

Travel, because being on the road the question of the coherence of travel arises if we want to defend ideas of local involvement, social and collective construction. It’s something that makes you grow individually, but how do you find consistency with the transition ideas I’m looking for across different projects? Is it a good thing, is it the right way? How long can we do it this way with the issues raised by the transition movement?

Computing, not in its technical aspect, but in promoting a different use of the one we currently have. Promotion of free software, try to help groups met by training to new tools that are in harmony with the values ​​they can defend.

Degrowth, because it is a very political idea and that a fortiori it encompasses the whole. To advocate a slowdown in society, less consumption and greater social justice while taking into account the blue planet. It is a little way on which Alterhito would like to walk.